Condiciones desiguales y el mito de las élites. Reflexión sobre la imaginación social del Chile contemporáneo.
Professor Advisor
dc.contributor.advisor
Barozet, Emmanuelle
Author
dc.contributor.author
Théodore, Rachel
Associate professor
dc.contributor.other
Garretón, Manuel
Associate professor
dc.contributor.other
Araujo, Kathya
Admission date
dc.date.accessioned
2020-01-08T15:04:36Z
Available date
dc.date.available
2020-01-08T15:04:36Z
Publication date
dc.date.issued
2018-12-11
Identifier
dc.identifier.uri
https://repositorio.uchile.cl/handle/2250/173085
General note
dc.description
Ecole doctorale de L'ehess Spécialité Études Politiques
es_ES
Abstract
dc.description.abstract
Cette réflexion est une étude des imaginaires sociaux des sociétés modernes.
En repartant de l’idéal égalitaire qui a engendré les sociétés d’Europe et d’Amérique du
Nord, nous analysons le cas de l’Amérique latine et en particulier du Chili. Nous proposons une définition du concept de Tocqueville, « l’égalité des conditions »,
théorisée comme l’imaginaire social structurant des sociétés du nord. Par effet de miroir, nous démontrons que le principe qui a structuré les sociétés d’Amérique latine est, à l’inverse, un imaginaire d’« inégalité des conditions ». Cet imaginaire puise ses racines dans l’inégalité de considération entre les hommes, générant et reproduisant des pratiques sociales et des institutions inégales, notamment à partir d’un facteur racial originel. En analysant ces imaginaires sociaux de façon empirique, nous reconstituons ces deux imaginaires au sein de la société chilienne contemporaine. La recherche a mis en évidence que la matérialisation de l’imaginaire inégalitaire au sein du social se traduit principalement par le classisme et le mythe des élites, une idée partagée par
toutes les classes sociales sur la supériorité des élites. Cependant, cet imaginaire central est aujourd’hui remis question par l’avènement d’un imaginaire périphérique,
l’imaginaire égalitaire-individualiste, qui remet en question les structures hiérarchiques et verticales au niveau des interactions microsociales, des relations entre groupes sociaux ainsi que les institutions centrales