Live nearby, be different, work apart? Some learnings from action spaces discrepancies in Santiago de Chile

Abstract

This article examines macro-level contextual parameters and individual-based factors deemed in the literature to directly influence individuals' daily mobility practices. It considers the urban structure, place of residence, situation in the social hierarchy, and position in the life course. Taking its inspiration from approaches highlighting segregation at destination place and studies focusing on mobility biographies, it enquires whether systematic discrepancies may be detected between the places frequented for work or study on a daily basis by the groups of individuals residing in the same neighborhood. It also looks at whether home location (in a central area, inner suburb, or outskirt) influences how action spaces are configured. The analysis relies on a three-phase integrated method. First, a typology of individuals is assembled to put together homogenous socio-demographic groups. Second, the action spaces of these groups are calculated and mapped. Third, the significance of spatial differences in action spaces is assessed using a bivariate colocation test, hitherto used primarily in spatial epidemiology. This three-phase method is applied to data collected in Santiago de Chile during a survey of 1,000 households, designed to capture spatial mobility from a biographical perspective.

En este artículo se examina un conjunto de parámetros contextuales y factores individuales que aparecen en la bibliografía como los que influyen directamente en las prácticas cotidianas de movilidad de los individuos. Considera la estructura urbana, el lugar de residencia, la posición de los individuos en la jerarquía social y el ciclo de vida. Basándose en enfoques que ponen de relieve la segregación en el lugar de destino y en estudios sobre la movilidad desde una perspectiva biográfica, trata de ver si se pueden detectar discrepancias sistemáticas entre los lugares frecuentados diariamente para el trabajo o el estudio por grupos de personas que viven en el mismo barrio. También trata de determinar si la ubicación de la vivienda (en una zona central, un suburbio cercano o una periferia) influye en la configuración de los espacios de acción. El análisis se basa en un método de tres fases. En primer lugar, se establece una tipología de individuos para formar grupos sociodemográficos homogéneos. Luego se calculan y cartografían los espacios de acción de estos grupos. En tercer lugar, la importancia de las diferencias espaciales entre los espacios de acción se evalúa mediante una prueba de colocación bivariada, que hasta ahora se ha utilizado principalmente en la epidemiología espacial. Este método se aplica a datos recogidos en Santiago de Chile en una encuesta de 1000 hogares, diseñada para captar la movilidad espacial desde una perspectiva biográfica.

Cet article examine un ensemble de paramètres contextuels et de facteurs individuels qui apparaissent dans la littérature comme influençant directement les pratiques quotidiennes de mobilité des individus. Il considère la structure urbaine, le lieu de résidence, la position des individus dans la hiérarchie sociale et le cycle de vie. S'inspirant d'approches mettant en évidence la ségrégation sur le lieu de destination et d'études sur la mobilité appréhendée dans une perspective biographique, il cherche à voir si des divergences systématiques peuvent être détectées entre les lieux fréquentés quotidiennement pour le travail ou les études par des groupes d'individus résidant dans un même quartier. Il cherche également à savoir si la localisation du domicile (dans une zone centrale, une proche banlieue ou une périphérie) influence la configuration des espaces d'action. L'analyse repose sur une méthode en trois phases. Tout d'abord, une typologie des individus est établie de manière à constituer des groupes sociodémographiques homogènes. Ensuite, les espaces d'action de ces groupes sont calculés et cartographiés. Troisièmement, la significativité des différences spatiales entre les espaces d'action est évaluée à l'aide d'un test de colocalisation bivarié, utilisé jusqu'à présent principalement en épidémiologie spatiale. Cette méthode est appliquée à des données recueillies à Santiago du Chili lors d'une enquête auprès de 1000 ménages, conçue pour saisir la mobilité spatiale sous un angle biographique.